Arrêtés en raison des violences postélectorales du scrutin présidentiel du 18 octobre dernier, plusieurs cadres et militants de l’opposition notamment de l’UFDG, continuent de croupir à la maison centrale de Conakry, en attendant l’ouverture de leur procès.
Un mois après que le tribunal de Dixinn s’est dessaisi du dossier en raison de la présence de mineurs parmi eux, et que le dossier a été transmis au tribunal pour enfants, ces opposants attendent toujours d’être présentés à un juge.
« Nous continuons à monter et à descendre derrière le pool de juges d’instruction, pour le moment, c’est le même statuquo. Le pool de juge d’instruction a déjà été institué, mais les conditions pratiques ne sont pas réunies. Depuis début décembre, ce dossier a été transmis, ça faisait un mois le 3 janvier dernier, jour pour jour. Mais jusqu’à présent, aucun des inculpés n’est passé devant le pool. C’est une situation regrettable dès lors que ce sont nos clients qui sont en prison, c’est eux qui souffrent », a déploré Me Salifou Béavogui, un des avocats du FNDC.
MohamedNana Bangoura