Le syndicat professionnel de la presse privée de Guinée (SPPG) et l’Association des professionnelles africaines de la communication-section Guinéenne (APAG- GUINÉE), étaient face à la presse, ce mardi ,16 juin 2020 à Conakry.
Il était question pour ces organisations de décliner leurs positions sur l’amendement en cours de la L03 portant sur la HAC (Haute Autorité de la communication).
A cette occasion, le secrétaire général du SPPG, est tout d’abord revenu sur les efforts fournis par sa structure afin qu’elle soit désormais représentée, au de l’organe de régulation des médias, avant d’insister sur le maintien du quota de représentants de la presse à la HAC.
« … Nous avons mené des démarches avec le ministre de la justice, chargé des relations avec les institutions pour solliciter la prise en compte, cette fois-ci, du syndicat…Il a dit, la seule chose qui peut permettre au syndicat d’avoir un représentant au sein de l’institution, c’est sauf s’il y a une modification de la loi au niveau de l’assemblée nationale. On apprend que sur la HAC, le projet se trouve à l’assemblée nationale, comme on n’a pas le projet en main et la HAC étant notre maison, donc, s’il y a une loi concernant cette institution, on doit en parler. À défaut d’augmenter des nombres pour les medias au sein de la HAC, de grâce il faut que le nombre alloué à la presse soit maintenu… », a plaidé Sidy Diallo
A cause de nombreux constants jugés choquants, l’APAG- Guinée aussi s’oppose à la réduction du nombre de représentants de la presse au sein de la HAC. À défaut d’en augmenter, elle soutient le maintien du quota actuel.
Mama Adama Sylla