Le ministre porte-parole du gouvernement Béavogui a apporté des explications sur la décision portant fixation du prix de carburant à 12.000 GNF le litre, à compter de ce mercredi 1er juin 2022.
Ousmane Gaoual Diallo affirme que l’exonération de l’obligation fiscale sur les produits pétroliers avait coûté énormément à l’État, d’où l’augmentation du prix à la pompe.
« Cette décision ne devrait pas faire polémique. Ce qu’il faut faire c’est de contenir les prix pour aider la population à mieux supporter cette situation. Il faut noter que nous n’avons augmenté que de 20% alors que sur le marché mondial le prix du baril a augmenté de 33%. Malheureusement, les charges étaient devenues très importantes pour l’État. L’État a tout essayé, on a renoncé à toutes les taxes sur les hydrocarbures hormis celle sur le fonds d’entretien routier qui a été délestée de 250 GNF par litre. C’est une crise qui intervient à la suite du conflit russo-ukrainien et aussi des difficultés qui sont entraînées par la Covid-19 », a-t-il soutenu au micro de nos confrères de Radio Espace.
Selon le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, plusieurs mesures ont été déjà prises par le gouvernement.
Il souligne que l’État guinéen a supprimé l’essentiel des taxes liées aux produits de première nécessité, mais aussi celles sur les intrants agricoles ce, pour encourager les producteurs.
« Des efforts sont déjà consentis, néanmoins des discussions doivent être engagées avec les acteurs, pour voir s’il y a possibilité de réajuster les prix », a-t-il rassuré.
Hadja Kadé Barry