Déçu de l’inaction des précédents régimes, caractérisés par la corruption et le détournement des derniers publics, le ministre de la Justice et des droits de l’homme s’est apitoyé sur le triste sort réservé à Faranah.
Au-delà de routes défoncées avec des nids d’éléphants, la ville qui a vu naître le premier président Ahmed Sékou Touré manque presque de tout. Électricité, eau courante…
«Au moment où les gens prenaient l’argent en Guinée je n’étais pas là, mais regardez Faranah. Est ce que Faranah mérite ce qu’il a aujourd’hui ?», a-t-il déploré devant le Sotikemo.
À son entendement, c’est une situation qui engage tout le monde. A cet effet, le garde des Sceaux a déclaré devant les sages que chacun répondra de ses actes le moment venu.
« Que le Sotikemo sache que Dieu va lui demander, lui seul dans sa tombe qu’est ce qu’il a fait pour Faranah ? Dieu lui demandera ça. Pour que l’unité soit entre tous les fils et filles de Faranah, Dieu demandera au président qu’est ce qu’il a fait pour mettre tous les citoyens guinéens Peulhs, Soussous, Malinkés ensemble ? », a-t-il indiqué dans son allocution.
Alhassane Fofana