Poursuivi pour des faits présumés d’assassinat, meurtre, complicité meurtre, vol à main armée et autres, le gendarme Ibrahima Camara dit Kalonzo comparaît à son tour, ce mercredi, devant le tribunal criminel délocalisé de Dixinn, après l’épuisement de l’interrogatoire du colonel Abdoulaye Chérif Diaby.
Dans sa narration des faits, l’accusé a plaidé non coupable, précisant qu’il était en prison au PM3, le jour de la tragédie du stade de Conakry où il aura passé trois mois et trois jours en détention.
«En ce qui concerne l’événement du 28 septembre, je ne connais rien, je n’ai posé aucun acte. Ce jour déjà j’étais mis en prison déjà au violon au PM3 par mon chef de service, Moussa Thieboro Camara, ce, du 03 août au 6 novembre 2009. Quand je suis arrivé, c’est le colonel Bah Oury qui m’avait reçu. J’ai été enregistré et mis au violon (…) Je ne sais pas s’il y a eu tir sur les manifestants, parce que j’étais en prison »,a-t-il déclaré à l’entame de sa déposition.
D’après cet officier supérieur, c’est grâce à l’intervention personnelle du colonel Tamba Gabriel Diawara qu’il avait recouvré sa liberté le 06 Novembre de la même année.
A préciser que c’est le 27 septembre dernier que le lieutenant-colonel Ibrahima Camara dit Kalonzo s’est constitué prisonnier.
Alhassane Fofana