Les dirigeants des Etats ouest-africains ont décidé jeudi de prendre des sanctions graduelles contre le CNRD, les membres du gouvernement et du CNT.
Cette décision a été prise lors du sommet de la CEDEAO à New York, en marge de l’assemblée générale de l’ONU.
Selon Ibrahima Sanoh écrivain, enseignant en sciences de gestion dans les universités, les sanctions de la CEDEAO sont venues pour hâter certaines choses permettant le retour à l’ordre constitutionnel.
«Les sanctions ciblées infligées à la Guinée sont consécutives d’une situation. C’est du fait que depuis le début de la transition du 5 septembre on n’a pas pu se mettre d’accord sur l’essence a donné à la transition quant à la durée qu’au contenu. Les différents acteurs et le CNRD ne sont pas tombés d’accord sur le cadre permettant de répondre aux questions liées à la durée et au contenu de sorte que le chronogramme soit consensuel. La CEDEAO qui est régie par un droit de type communautaire dans lequel la Guinée est membre, devrait attirer l’attention des autorités après le délai de grâce pour le retour à l’ordre constitutionnel. Les sanctions sont venues pour hâter certaines choses permettant le retour à l’ordre constitutionnel. Ce qui risque d’arriver, ce n’est plus le CNRD et la classe politique guinéenne qui vont discuter de la durée de la transition, mais plutôt c’est le CNRD et la CEDEAO« , a-t-il expliqué, au cours d’un entretien
Saidou Barry