Une victime des évènements douloureux du 28 septembre 2009, au stade du même nom, brûle d’impatience de voir enfin un procès se tenir pour que justice soit rendue dans ce dossier.
Alors que le comité de pilotage chargé de la conduite du processus devant mener à ce procès, se réunissait mercredi, Idjatou Baldé, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, reste sceptique quant à la possibilité de la tenue du procès tant attendu, d’ici à la fin de cette année 2018.
«Ce qui est plus important, c’est le travail du comité de pilotage pour la tenue d’un procès. Mais depuis que ce comité a été mis en place, il n’a pas beaucoup travaillé et cela nous rend un peu sceptique. Moi, en tant que victime, ça me rend vraiment sceptique. On ne voit pas encore qu’est-ce qui est la cause de ce retard …Je vois une lenteur qui profile à l’horizon.», a fait remarquer Idjatou Bah, jointe par téléphone par un reporter de mosaiqueguinee.
D’où les doutes persistants de cette victime, qui ne souhaite qu’une seule chose, que le processus menant au procès, soit enfin bouclé : «en tant que victime, je souhaite que ce processus tende vers la fin, mais jusqu’à présent, nous ne sommes pas encore sûrs, si le dossier 28 septembre sera jugé avant la fin de l’année 2018», martèle-t-elle.
C’est pourquoi, elle interpelle les membres du comité de pilotage, en ces termes : « Ils doivent savoir qu’on ne va clamer leur victoire que seulement si l’affaire sera jugée ».
Il faut rappeler que les membres du comité de pilotage étaient réunis mercredi matin au ministère de la justice pour dessiner les contours liés à l’organisation de ce procès.
Saidou Barry