Des jeunes en quête d’une vie meilleure continuent de perdre la vie dans la méditerranée. Boubacar Barry âgé d’une vingtaine d’années, originaire du secteur Koubi Dayèbhé dans le quartier Pétéwel, commune urbaine de Labé est décédé cette semaine au large des côtes marocaines.
Le père de la victime, rencontré ce samedi 17 juillet 2021 est revenu sur les circonstances dans lesquelles il a été Informé de cette triste nouvelle.
« Depuis que mon fils nous a quitté, ça fait 3 ans. Il était à Conakry, c’est récemment qu’il m’a appelé pour me dire que qu’il compte quitter le pays. Je lui ai répondu que moi je ne veux pas qu’il parte, je veux qu’il reste près de moi. Il m’a demandé des bénédictions, mais je lui ai fait comprendre que je ne veux pas qu’il m’appelle après pour me demander de l’argent puisque j’ai une famille à nourrir. Il m’a répondu que tout ce qu’il me demande c’est ma bénédiction et je lui ai souhaité bonne chance. Une fois arrivé en Algérie, il m’a appelé pour m’informer qu’il est bien arrivé en Algérie .C’est suite à cela qu’il est parti jusqu’au Maroc et il y est resté quelques temps, avant que je ne sois au courant. C’est le mardi dernier que j’ai appris son décès et c’est un ressortissant de Dianyabhé résidant au Maroc qui a informé un de ses amis du nom de Mamadou lui demandant s’il connaît le père de la victime ,il a dit oui .C’est ainsi, qu’il m’a appelé pour m’informer alors que j’étais à mon lieu de travail au TP », explique Maître Diouhé Barry .
La liste des victimes de l’immigration clandestine originaires de Labé ne fait que s’allonger. Au mois de juin dernier, deux autres jeunes avaient perdu la vie, en tentant de rejoindre l’Europe par la mer.
Aissatou Zawiya Diallo, correspondante régionale de Mosaiqueguinee.com