La grève déclenchée par le SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et chercheurs de Guinée), version est entrée en sa troisième semaine. Jusque-là, les cours peinent encore à reprendre, faute de négociations entre le gouvernement et le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah.
Au lycée Léopold Sedar Senghor, aucun élève n’était présent sur les lieux. Les classes sont restées fermés, on ne notait que la présence de quelques encadreurs.
Juste derrière au collège Yaguinè et Fodé, le constat fait état de la même situation. Aucun élève ne s’est présenté ce lundi matin. Les quelques enseignants qui étaient venus étaient désespérément assis dans la cour sur un long banc.
À noter que cette journée du lundi est toute autre. Elle est une juxtaposition d’événements. D’un côté l’UGTG appelle à une grève illimitée dans tout le pays et de l’autre l’opposition républicaine appelle à une journée ville morte pour exiger la publication des « vrais résultats ».
Abdourahamane Diallo