Le ministre de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté a annoncé le mois dernier, l’établissement d’un comité dont le but serait de veiller sur les propos appelant à la violence et à la haine. Cette annonce se transforme petit à petit en réalité.
Ce vendredi 02 mars 2018, Khalifa Gassama Diaby a conféré avec des représentants des quatre coordinations régionales de la Guinée, de partis politiques et d’organisations de la société civile. La rencontre a tourné autour de la mise en place du comité dit de veille, de suivi et de signalement. C’était à l’hôtel de l’Indépendance.
Selon le ministre en charge de l’Unité nationale, ce comité sera composé d’une commission technique et une commission d’éthique. Les deux organes auront en leur sein, des représentants des formations politiques représentatives, de la société civile et des observateurs dont des représentants du Haut Commissariat des Droits de l’Homme, du corps diplomatique en Guinée et les quatre coordinations régionales du pays.
La commission Technique, dira Gassama Diaby, aura pour mission de veiller et de collecter les propos qui seront tenus par des responsables du pays à travers les médias ou les réseaux sociaux, appelant nos compatriotes à s’opposer les uns des autres, ou qui incitent une partie des Guinéens à recourir à la violence contre l’autre partie. Ce travail se fera avec un appui de la Haute Autorité de la Communication (HAC). Cet organe sera également chargé de collecter les preuves matérielles et les transmettre à la commission Ethique.
La commission Ethique, après saisine, poursuit Gassama Diaby dans ses explications, analysera les propos et adressera un écrit à la personne incriminée qui répondra devant la commission. Mais cette présence est facultative.
Si la personne est reconnue coupable, deux options lui seront soumise. La première sera de présenter des excuses publiques au peuple de Guinée, suivi d’un engagement civique. Si la personne refuse de présenter des excuses tout en assumant ses propos, la commission d’éthique décidera de saisir le ministère de la Justice pour que le parquet ouvre une information pour des poursuites judiciaires.
A ce niveau, dira Gassama Diaby, la procédure devient judiciaire. Ainsi, le ministère de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté décidera de l’inscription de cette personne sur un fichier des personnes appelant à la violence, à la haine inter-ethnique et à la discrimination.
D’après le ministre Gassama Diaby, la rédaction des textes régissant ces commissions prendra fin les jours à venir.
Mamadou Sagnane
Ce vendredi 02 mars 2018, Khalifa Gassama Diaby a conféré avec des représentants des quatre coordinations régionales de la Guinée, de partis politiques et d’organisations de la société civile. La rencontre a tourné autour de la mise en place du comité dit de veille, de suivi et de signalement. C’était à l’hôtel de l’Indépendance.
Selon le ministre en charge de l’Unité nationale, ce comité sera composé d’une commission technique et une commission d’éthique. Les deux organes auront en leur sein, des représentants des formations politiques représentatives, de la société civile et des observateurs dont des représentants du Haut Commissariat des Droits de l’Homme, du corps diplomatique en Guinée et les quatre coordinations régionales du pays.
La commission Technique, dira Gassama Diaby, aura pour mission de veiller et de collecter les propos qui seront tenus par des responsables du pays à travers les médias ou les réseaux sociaux, appelant nos compatriotes à s’opposer les uns des autres, ou qui incitent une partie des Guinéens à recourir à la violence contre l’autre partie. Ce travail se fera avec un appui de la Haute Autorité de la Communication (HAC). Cet organe sera également chargé de collecter les preuves matérielles et les transmettre à la commission Ethique.
La commission Ethique, après saisine, poursuit Gassama Diaby dans ses explications, analysera les propos et adressera un écrit à la personne incriminée qui répondra devant la commission. Mais cette présence est facultative.
Si la personne est reconnue coupable, deux options lui seront soumise. La première sera de présenter des excuses publiques au peuple de Guinée, suivi d’un engagement civique. Si la personne refuse de présenter des excuses tout en assumant ses propos, la commission d’éthique décidera de saisir le ministère de la Justice pour que le parquet ouvre une information pour des poursuites judiciaires.
A ce niveau, dira Gassama Diaby, la procédure devient judiciaire. Ainsi, le ministère de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté décidera de l’inscription de cette personne sur un fichier des personnes appelant à la violence, à la haine inter-ethnique et à la discrimination.
D’après le ministre Gassama Diaby, la rédaction des textes régissant ces commissions prendra fin les jours à venir.
Mamadou Sagnane