Le 28 août, le Chef de l’Etat a procédé à la remise officielle de 15 mille gilets de sauvetage aux acteurs de la pêche et autres usagers de la mer. Deux semaines après, selon un critère qui nous a été dévoilé, trois mille neuf cent cinquante (3.950) gilets ont été distribués dans les cinq (5) communes de Conakry et les autres villes concernées dans la région côtière.
C’est ce qui a été confié ce lundi 10 septembre à notre rédaction par la direction nationale de l’Agence de Navigation Maritime (Anam). «Nous avons réparti mille sept cent cinquante (1.750) gilets dans les différentes communes de Conakry. Au niveau des préfectures du littoral, deux mille deux cent gilets (2.200) ont été repartis pour le moment», a dévoilé Malick Bah, chef section Affaires maritimes.
Ces gilets de sauvetage sont répartis selon des critères définis.
«Ce sont les zones où il y a plus de débarcadères qui en bénéficient beaucoup plus. Par exemple, au niveau des communes, c’est Kaloum qui a plus de débarcadères et (8) huit îles. Nous avons donc donné mille (1000) gilets Kaloum. Ensuite, Matoto, trois cent (300), Matam deux cent (200) gilets, Ratoma cent cinquante (150) et Dixinn cent (100) gilets. Dans les préfectures aussi, c’est la région de Boké qui est la plus grande et elle a reçu mille (1000) gilets, Boffa cinq cent (500), Forecariah aussi cinq cent (500), Dubréka cent (100) et Coyah cent (100) gilets», a expliqué le chef section Affaires maritimes de la direction nationale de l’Agence de Navigation Maritime (Anam).
Notre interlocuteur n’est du même avis que ceux qui estiment que ce n’est pas le moment de distribuer ces gilets.
«Nous pensons que c’est le bon moment, parce que le mois de septembre est un mois de risque avec beaucoup de vents violents et de vagues. C’est un mois qui n’est pas propice à la pêche et si nous avons procédé à la distribution en cette période, c’est pour leur dire que leur vie est en danger. C’est pour éviter les noyades, c’est-à-dire faire zéro accident en mer cette année. C’est pourquoi nous voudrions que tous les transporteurs soient munis de ces gilets de sauvetage.
Quiconque n’a pas son gilet de sauvetage, n’est pas du tout habilité à monter à bord d’un bateau. Faute de quoi, il sera soumis à des sanctions», affirme-t- il.
Profitant de cet entretien, monsieur Bah annonce le début de la distribution des gilets dans les autres régions du pays dans les jours à venir.
Aissata Barry