Pour une des rares fois, les femmes détenues à la prison centrale de Conakry, bénéficient d’un peu d’attention.
Ce samedi 27 octobre, elles ont bénéficié de dons en nature, constitués de brosses à dents, de dentifrices, de cotons hygiéniques, de serviettes pour le corps, de sachets de lait en poudre, de savons etc.
L’initiative est de l’association féminine’’ Pas Sans Elles’’.
Sa présidente Maimouna Djakhaby, évoquant les motivations de son association, a indiqué que l’action de celle-ci, consistait en élan de solidarité envers les femmes incarcérées, qui, selon elle, sont les plus marginalisées au niveau de la couche féminine dans la société.
« Au niveau de l’association, on n’a pris la décision en termes d’aide humanitaire, de venir en aide à ces femmes et à leurs enfants. Nous avons fait des dons aujourd’hui en leur offrant tout ce qui est objets de première nécessité tels que des brosses à dent, des serviettes hygiéniques, des serviettes pour le corps, des savons…, et surtout les écouter afin de savoir réellement de quoi elles ont besoin de plus pour qu’on puisse savoir comment cibler notre aide, comment cibler les dons qu’on va faire à ces femmes », a dit Maïmouna Djakhaby.
Cette association, confie sa présidente, ne souhaite pas se limiter à cette première action.
« Nous souhaitons être régulières dans cette aide et surtout en ayant des activités récréatives, ludiques pour leur permettre de s’épanouir et d’alléger au maximum leur séjour dans cette maison d’incarcération. Nous avons un troisième projet qui est de mettre en place un projet de réinsertion professionnelle en leur offrant des machines à coudre. Elles vont apprendre à coudre et les produits qu’elles vont sortir, nous allons les revendre pour qu’à leur sortie qu’elles aient un manankoui pour se réinsérer dans la société », a ajouté Maïmouna Djakhaby.
Il faut noter que le régisseur de la maison centrale de Conakry, au cours de cette rencontre, s’est réjoui de ce geste et a félicité les femmes de l’association donatrice.
Al Hassan DJIGUE