La capitale guinéenne reste, depuis quelques semaines, engagée dans un cycle infernal de violences, débouchant, le plus souvent, sur des cas de morts.
Suite à cette exacerbation de la violence à Conakry, l’Union des Forces Républicaines (UFR), a exprimé son indignation, ce samedi, à l’occasion de l’assemblée générale du parti.
« Ce qui se passe en ce moment est très grave pour notre pays. Si nous continuons avec cette allure, je ne sais d’où est-ce que nous allons aboutir ? », s’interroge l’honorable Ibrahima Bangoura.
Dans un entretien qu’il a accordé à notre rédaction, ce samedi 17 novembre 2018, au siège de son parti à Matam, le deuxième vice-président du parti de l’ancien premier ministre Sidya Touré, a admis que la violence prenne une telle proportion dans le pays.
« Il faudrait que l’on fasse tout pour ne pas que le pays bascule. Il faudrait que les guinéens se ressaisissent, qu’on essaye de voir ce qui est bon pour le pays et non pas les intérêts individualistes… La responsabilité de ce qui se passe sur l’axe, incombe non seulement aux populations et aux partis politiques qui y sont, mais aussi et surtout aux forces de l’ordre et au pourvoir en place. Il est de la responsabilité du gouvernement de garantir les manifestations, la liberté de manifester et la sécurité de chacun dans le pays », explique honorable Ibrahima Bangoura.
Et d’en conclure, enfin que, la meilleure solution d’en finir avec cette crise, c’est d’accélérer la mise en place des exécutifs communaux.
Alhassane Fofana