Après la période des grandes pluies à Conakry, la plupart des plages de la capitale affiche une image peu reluisante. Une situation causée par les immondices transportées par les eaux de ruissellement dans ces lieux très convoités.
C’est le cas de la plage de Rogbanè situé à Taouyah dans la commune de Ratoma.
Sur place, on constate des déchets de toutes sortes. On y retrouve des bouteilles, du plastique, bref des objets usés.
Le gestionnaire de ladite plage, Aboubacar Kollet Camara, indique que chaque année, après la saison hivernale, ils sont confrontés au même problème qui ne trouve pas solution malheureusement.
« Nous sommes déjà habitués pour le ramassage des ordures, à chaque saison de pluies nous sommes envahis par les ordures. Mais cette fois-ci avec l’arrivée du coronavirus et avec l’interdiction des regroupements dans les lieux de loisirs par le gouvernement, on n’a pas eu le temps d’assainir le lieu. Et, maintenant il y a environ 5 jours avec un groupe de 10 jeunes on essaie l’assainissement. A un moment, le gouvernement à travers le ministère de l’environnement je crois, avait entamé des opérations d’assainissement au niveau de certaines plages mais ils se sont limités au niveau de la jetée de la minière. Malgré le fait qu’on s’attendait à les recevoir ici pour la même chose. Donc on demande vraiment aux autorités de nous assister afin qu’on puisse avoir le matériel qu’il faut pour pouvoir assainir cette plage sollicitée », a-t-il déclaré.
D’après notre interlocuteur, avant le début de la période des pluies, une ONG leur avait fourni d’équipements composés de plusieurs matériaux de nettoyage, mais pendant la saison pluvieuse, dit-il, elle est revenue récupérer le tout.
« Ce qui fait qu’actuellement on en n’a presque pas d’outils de travail », dira Aboubacar Kollet Camara.
Al Hassan DJIGUE