Ça paraît extrêmement préoccupant, à la limite révoltant, le manque criard d’attention du sommet de l’Etat, caractérisé par son silence assourdissant face aux tragiques accidents de la circulation qui ont eu lieu les mercredi 5 et jeudi 6 décembre, entre Mamou et Faranah et entre Mamou et Dabola.
A préciser, que plus de 23 guinéens ont péri dans ces accidents, mais il n’y a toujours pas, jusque-là, de réactions officielles venant des plus hautes autorités du pays.
Au contraire, elles sont toutes préoccupées à dérouler leurs agendas respectifs, donnant ainsi l’impression d’autorités, qui n’en ont cure du drame produit à des centaines de kilomètres seulement de leurs bureaux qui se trouvent à Conakry.
Sous d’autres cieux, ce bilan est d’ailleurs de trop pour susciter l’indignation et la compassion nationale, amenant ainsi les autorités à surseoir à tout autre agenda, pour décréter des journées de deuil national, en mémoire de ces guinéens qui sont morts du fait des défaillances dans le fonctionnement de l’Etat, par endroits.
Rien de tout ça pour l’instant, ce qui conforte donc la position de ceux qui sont convaincus, que la banalisation de la vie des guinéens, a atteint le seuil de l’inacceptable.
Des exemples, sont hélas lésion de l’indifférence des autorités, après des pertes en vies humaines de guinéens.
Alpha K