Décidément, le dernier communiqué du CNRD interdisant les manifestations politiques sur la voie publique, pendant cette période de transition, sonne comme une déclaration de guerre chez certains acteurs politiques, notamment le vice-président Boubacar Barry de l’Union des Forces Républicaines (UFR) de Sidya Touré.
A faveur de l’assemblée générale hebdomadaire du parti, ce samedi, 14 mai 2022, le vice-président a déclaré que cette sortie des nouvelles autorités en est illustration parfaite de la violation des textes qui régissent le pays.
«Les restrictions des manifestations des partis politiques sur la voie publique, encore une fois, est une illustration de la violation des textes qui nous régissent. C’est très malheureux (…). Pourtant, dans cette charte, il y a un certain nombre de dispositions qui s’imposent à tout le monde, à commencer par le CNRD. Et nous commençons à constater les mêmes dérive qu’au temps de l’ancien président président Alpha Condé », dira Boubacar Barry.
Il a plus loin rappelé qu’en ce qui concerne les liberté publiques, les dispositions de la charte de la transition sont claires.
«En son article 8, nous avons aussi des conventions, des accords internationaux, des acquis démocratiques et c’est toutes ces choses qui ont fondé en quelque sorte la prise du pouvoir. On ne peut pas comprendre et en même temps, qu’on s’organise pour faire un coup d’État par rapport au non-respect de certains principes démocratiques et on commence à adopter les mêmes pratiques. Il (Mamadi Doumbouya) a dit qu’il va tirer les leçons de la gouvernance Alpha Condé, il a dit que la justice sera la boussole, mais là vraiment il y a de l’inquiétude. Donc, il est tout à fait inadmissible et heureusement, il y a des voix très autorisées qui rappellent ces principes (…). Encore une fois, il faut qu’on ramène nos partenaires du CNRD à la raison parce que de notre point de vue nous qui sommes battus contre le régime d’Alpha Condé et qu’ils sont venus parachevés le travail nous devons être des partenaires incontournables »,a-t-il martelé.
Alhassane Fofana