En vue de laver l’affront d’un rappel à l’ordre fait par le président de la république concernant l’interdiction des manifestations, le ministre de l’administration du territoire, se livre à un exercice ardu et plutôt peu honorable.
Celui de prouver qu’il n’a jamais décidé, ou qu’il n’a jamais été décidé, de mettre en veilleuse, le droit de manifester en Guinée.
A cet effet, l’ancien tout puissant sous-préfet de Banankoro, connu à l’époque pour ses exactions contre les militants de l’actuel parti au pouvoir, débite depuis un certain moment, des arguments qui lassent et qui agacent l’opinion, convaincue du contraire.
Pour d’avantage asseoir les convictions sur l’existence de cette décision d’interdiction, votre quotidien en ligne, a fouiné.
Il a donc pu retrouver l’acte officiel pris par le ministre Bouréma, interdisant toutes manifestations en Guinée, jusqu’à nouvel ordre.
C’était exactement, le 23 juillet 2018, via une note circulaire, dans laquelle, le ministre, Boumera Condé, annonçait sa décision d’interdire toutes manifestations sur toute l’étendue du territoire national.
Important de savoir, à l’intention de ceux qui ne le savent pas, qu’il fît l’un des caciques du régime défunt, celui de feu Lansana Conté.
Donc comprenez le reste !
Ci-dessous, copie de cette décision signée du ministre Bouréma Condé :