En cette nouvelle année 2023, le Parti pour Révolution Populaire Africaine de Guinée dirigé par le sociologue Ismaël Condé estime que depuis le coup d’État militaire du 3 avril 1984, la république Guinée est soumise à la diversion et à la manipulation.
«Ces tromperies lui ont été imposées d’une part, par les programmes de l’ajustement structurel et d’autre part, par le multipartisme ou la démocratie à l’occidentale. Naturellement, les Guinéens n’ont été associés, à aucun moment et en aucune manière à la conception ou à la définition de ces grandes réformes», soutient le PRPAG.
«La réalité montre que l’ajustement structurel et le multipartisme n’ont pas été fondés sur nos intérêts. S’ils avaient été fondés sur nos intérêts, nous ne serions pas en buttes aujourd’hui à des fléaux comme le chômage massif et le désespoir profond de nos enfants, comme le développement de l’insécurité par le grand banditisme, par la criminalité. En vérité, la politique à partir du renversement de la Révolution, nous a conduit au malheur de la pauvreté grandissante et en particulier de la division par la haine et l’ethnocentrisme», fait-il remarquer.
Ismaël Condé et son parti prennent pour responsables de cette situation, certains hommes politiques et d’autres intellectuels.
«Nous voulons parler des Guinéens qui, depuis le 3 avril 1984, s’acharnent, par aliénation culturelle, contre le régime du PDG. Ce régime où nous décidions tout de par nous même dans le cadre de la démocratie participative. L’année 2023 est la veille des quarante (40) ans du régime instauré à partir du 3 avril 1984. Nous souhaitons vivement que cette année marque la prise de conscience de tous les Guinéens que le libéralisme ou le néocolonialisme sont suicidaires pour les Africains».
Aux Guinéens dans leur ensemble, Ismaël Condé leur adressent ce message :
«Arrachons-nous donc à la démocratie meurtrière qui fait de nos élections des moments de grandes violences. Arrachons-nous aussi aux mesures qui font régner la spoliation du peuple par la corruption, par le vol et le détournement des biens publics et autres délinquances. Ici, le soutien de la CRIEF apparaît comme un devoir à la fois religieux et patriotique. Ravivons nos liens séculaires de fraternité, d’amitié de bon voisinage, de bonne collaboration. En un mot, tuons la haine, l’ethnocentrisme et tous les autres facteurs de la division», a-t-il lancé dans cette déclaration.
Mosaiqueguinee.com