Face aux députés ce jeudi 2 septembre à la faveur de l’adoption de la loi de finances rectificatives 2021, le ministre du budget n’est pas allé du dos de la cuillère pour répondre à une question qui concernait les investissements colossaux dans les projets de construction de routes.
Pour Ismaël Dioubaté, d’ici à 2024, il ne sera plus question de parler de construction de routes dans les prévisions budgétaires du gouvernement guinéen, car à cette date, le pays sera suffisamment doté d’infrastructures routières.
« Je l’ai une fois dit à cette tribune ici, dans 2 ou 3 ans maximum, les questions de construction de routes seront derrière nous. Pourquoi, parce que la R1 Coyah-Dabola, c’est bouclé sur l’accord-cadre avec la Chine. Dabola-Kouroussa est exécuté à 80% sur financement de la BID, vous avez Guékédou-Kondébandou qui est aussi bouclé, Coyah-Farmoriah est aussi bouclé sur financement de la BID, Boké-Kébo frontière avec la Guinée-Bissau aussi bouclé sur financement de la BAD. Egalement Kérouané et jusqu’à la frontière de Beyla dont une partie du financement a été obtenue avec la Banque Mondiale. Si on ne fait pas attention, on viendra réveiller certains pour leur dire que la Guinée s’est développée parce qu’ils sont dans l’illusion, alors que le président est dans le concret. Je pense que d’ici 2024, l’affaire de route sera derrière nous », a-t-il indiqué.
MohamedNana Bangoura