Le président de l’Union pour le Progrès de la Guinée (UPG), s’est prononcé ce jeudi 8 décembre 2022, sur l’approbation par la CEDEAO de la durée des 24 mois de transition en Guinée tout en demandant sa mise en application immédiate.
Pour cet ancien membre de l’ANAD, l’institution doit d’abord éclairer la lanterne des uns et des autres sur sa date de démarrage, qui reste encore inconnue
« J’ai lu les recommandations du dernier sommet de la CEDEAO par rapport au chronogramme. Moi, j’ai encore des incompréhensions, parce que quand on dit de commencer immédiatement, une date n’est pas précisée. Est-ce que c’est la date de l’adoption avec les techniciens de la CEDEAO et ceux de la Guinée ou c’est le moment où le sommet se tient, ou bien c’est à quel moment ? Donc, nous avons besoin de précisions par rapport à ça pour qu’une date soit fixée et connue de tous », a-t-il souligné.
Parlant de la demande liée à l’organisation d’un dialogue inclusif, Jacques Gbonimy pense que les autorités guinéennes doivent s’activer davantage pour répondre aux attentes de la CEDEAO.
« Les dialogues ont été toujours inter-guinéens jusqu’en 2009. Ces dialogues ont permis à la Guinée de sortir dans des situations très compliquées avec des crises que nous avons connues pendant les années précédentes. Pour ça, je pense que le CNRD a commencé des efforts qu’il doit poursuivre, céder sur certaines choses pour permettre que le dialogue reste inter-guinéen », a-t-il insisté.
Mama Adama Sylla