Suite à la fixation des tarifs du transport, après le réajustement du prix produits pétroliers à la pompe la semaine dernière, les conducteurs de taxis ont immobilisé leurs véhicules pour protester contre cette décision du gouvernement et des syndicats des transports.
Interrogé à cet effet, Jacques Gbonimy, membre de l’ANAD, affirme que cette frustration des conducteurs est due au manque de communication au niveau de la fixation du prix du tronçon.
Pour cet opposant, le mieux serait d’officialiser les 1 500 GNF par tronçon pour éviter toute contradiction, mais aussi permettre aux conducteurs de taxi de reprendre les activités.
Il l’a dit au cours d’une interview accordée à mosaiqueguinee.com, ce lundi 09 août 2021.
« Ce qu’il faut relever, c’est qu’il y a une contradiction notoire entre le syndicat des transporteurs et les syndiqués. C’est-à-dire les conducteurs de taxis eux, pensent que l’augmentation du prix du carburant c’est contre eux alors que le syndicat est allé faire une entente avec le gouvernement qui ne correspond pas à la réalité du terrain. Parce qu’on n’a jamais su que le transport était à 1 300 ou à 1 400 GNF et que c’est la question de monnaie qui faisait qu’on payait 1.500 GNF. Maintenant qu’aujourd’hui, on révèle que c’est 1.500 GNF que nous devons payer, alors que c’est ce qu’on a toujours payé. Il faut que le changement qui a été opéré au niveau de l’augmentation globale des prix soit traduit au niveau réalité quand il s’agit des transporteurs. Parce que finalement, c’est la pauvre population qui souffre. Ce que le gouvernement annonce ne correspond pas à ce qui est appliqué sur le terrain. Le gouvernement même n’est pas au bain de la réalité de ce que la population est en train d’endurer », a-t-il souligné au micro de mosaiqueguinee.com
Mama Adama Sylla