Dans un article publié dans nos colonnes hier mardi 25 janvier, Abdoulaye Kourouma, président du parti RRD a laissé entendre que l’attribution d’une seule place à l’ANAD au CNT est dû au fait que l’UPG qui est un parti membre de cette coalition, a en son sein, une guerre de leadership.
Répondant à cette sortie, Jacques Gbonimy indique tout d’abord que c’est une contrevérité, tout en affirmant que les raisons sont ailleurs, mais ne sont nullement liées à l’UPG ou à son président.
Ci-dessous, réaction
Suite aux travaux de l’inter-coalition des partis politiques, quatre sièges ont été accordés à l’ANAD. Sur les quatre, l’UFDG a eu deux et les alliés UPG et UGDD ont eu chacun un siège conformément aux critères édictés à cet effet. Les dossiers constitués conformément à la lettre du MATD ont été déposés dans le lot de l’inter-coalition.
À la publication du décret, l’ANAD, contrairement aux autres coalitions n’a obtenu que un siège sur quatre. Les raisons, seul le MATD peut donner des explications et non un leader qui s’arroge le titre de mandataire des partis politiques que l’ANAD ne reconnaît pas.
Abdoulaye Kourouma de RRD qui se dit mandataire condamne l’ANAD qui a choisi l’UPG sachant qu’il y avait des problèmes entre Jacques GBONIMY et Alfred Mathos. C’est une contrevérité qui met en cause la continuité de l’Administration en Guinée. L’UPG a fait un congrès électif en 2019 qui a été reconnu par un acte du MATD conformément à l’article 17 de la charte des partis politiques. Cet acte n’a jamais été reconnu par Me Mathos et cela au mépris des lois de notre pays. Dire qu’il y a des problèmes entre deux personnes, il ne s’agit pas d’une question de personne mais de l’application des lois que nous votons pour réglementer la vie publique en Guinée.
De même, s’il y a des problèmes entre deux personnes à l’UPG, pourquoi rejeter le dossier de l’UGDD ? Quelles sont les motivations à ce niveau ?
Les raisons sont ailleurs et loin de ce que mon frère Kourouma nous explique.
Sa mission de mandataire qu’il s’est unilatéralement attribuée ne lui donne pas le droit d’argumenter le travail de la commission qui a siégé au MATD. Il n’a ni qualité ni mandat de se prononcer sur le travail de la commission de sélection du MATD. Si alors tel est le cas, il fait partir des mains noires que l’ANAD a dénoncées.
C’est regrettable que les décisions administratives soient méprisées et que le MATD accepte lui-même d’aller dans le sillage de ses détracteurs.
Mosaiqueguinee.com