Ce 09 décembre 2022, l’humanité célèbre la journée internationale de lutte contre la corruption. Cette fois-ci, elle correspond presqu’au 20ème anniversaire de la convention des Nations Unies contre la corruption.
L’idée vise à sensibiliser les uns et les autres sur ce phénomène mondial, qui ralentit de manière considérable le développement économique des États.
Pour les Nations Unies, l’atteinte des objectifs de développement durable passe forcément par la prévention de ce crime économique à travers la promotion de la transparence et le renforcement des institutions.
« La journée mondiale de lutte contre la corruption et, par anticipation, la journée internationale des droits de l’homme nous offrent l’opportunité de saluer la mise en place de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) , un outil essentiel pour relever les défis persistants de promotion et de protection des droits économiques, sociaux et culturels en général, de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite en particulier », se réjouit en premier lieu, Mamady Kaba au micro demosaiqueguinee.com
Le président de la Ligue pour les droits et la démocratie en Afrique invite le colonel Mamadi Doumbouya et son gouvernement à œuvrer pour garantir l’efficacité et l’indépendance de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières.
« Nous appelons le gouvernement à renforcer les capacités institutionnelles de l’Etat, par des choix budgétaires optimisés, y compris dans les ambassades », ajoute-t-il.
L’ancien président de l’institution nationale indépendante des droits humains exhorte également, les autorités de la transition « à réfléchir à un mécanisme d’appui institutionnel en faveur des organisations sérieuses de promotion et de protection des droits de l’homme ».
Hadja Kadé Barry
