En Guinée, chaque jour que Dieu fait, 16 personnes meurent suite à un cancer, y compris des femmes.
Selon, le chef de l’unité de chirurgie oncologique de l’hôpital national Donka, 7 mille 871 cas de cancer sont enregistrés dans le pays par an, dont 5 mille 888 cas de décès.
Sur ces chiffres cités ci-haut, les femmes représentent une grande partie.
« Si je prends les cancers du sein et du col de l’utérus, ça fait à peu près 36% de l’ensemble des cancers. C’est-à-dire sur les 7 mille 871, nous avons 36% qui font du cancer du col de l’utérus et du sein », a confié Pr Bangaly Traoré dans un entretien accordé à notre rédaction, à l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits de la femme.
En dépit de la création d’un service de cancérologie, le responsable des projets de sensibilisation au sein de l’Association Guinéenne pour la lutte contre le cancer, plaide pour la mise en place d’un institut national du cancer en Guinée.
Pour ce maître de conférence agrégé en cancérologie, un tel investissement pourrait réduire le tôt de mortalité lié à cette grave maladie et optimiser le coût du traitement.
« On est toujours au stade d’unité, on espère qu’avec la rénovation de l’hôpital Donka, on aurait un service de cancérologie. L’appel à lancer, c’est un engagement politique de la part des autorités, et de tout le monde, mais aussi la création d’un institut national du cancer, qui comporte la radiothérapie. Nous sommes actuellement en activité de sensibilisation des femmes sur le cancer du col de l’utérus et du sein », a-t-il plaidé.
Hadja Kadé Barry