Ce lundi 11 octobre 2021, l’humanité a célébré la journée internationale de la fille placée sous le thème ‘’ Génération numérique, notre génération ‘’.
En Guinée, les organisateurs de cet évènement tenu à Conakry, ont mis l’occasion à profit pour faire la promotion des droits des jeunes filles, mais aussi et surtout mettre un accent particulier sur les maux dont elles souffrent.
Dans son discours de circonstance, la représentante de PLAN INTERNATIONAL GUINÉE, est revenue sur les raisons qui ont prévalu au choix de ce thème avant d’affirmer l’engagement de sa structure d’accompagner les jeunes filles.
« L’accent est donc mis sur l’accès des filles à l’internet. Une manière pour le gouvernement de prendre les mesures immédiates pour accroître l’alphabétisation numérique des enfants en général et des jeunes filles en particulier. Cela doit se faire, afin qu’ils disposent des connaissances, des compétences et des stratégies qui leur permettront de s’engager en toute confiance dans les espaces en ligne. Accéder à des informations, de créer et de partager les contenus qui reflètent leur personnalité. PLAN INTERNATIONAL, en tant que leader mondial du mouvement accorde d’intérêt particulier pour faire de cette ambition une réalité », a-t-elle rassuré
De son côté, la responsable programme du club des jeunes filles leaders de Guinée, a au cours de son intervention donné les statistiques des filles et femmes victimes des violences basées sur le genre.
« En Guinée, l’EDS ( enquête démographique sur la santé), plus de 46% de filles sont mariées avant l’âge de 18 ans, soit 1 fille sur 2,95 % des filles de 15 à 49ans ont été victimes d’excision. Il est important de noter que 390 370 filles de moins en sont encore victimes chaque année, plus de 30% de cas de violences sexuelles, à cela s’ajoutent la faible scolarisation et le faible maintien des filles à l’école dû à tous ces problèmes sociétaux auxquels nous, vos filles, sommes obligées de faire face. À l’instant même où je vous parle, une fille est victime d’une violation de ses droits. Pourtant, malgré tous les efforts consentis, les défis restent encore énormes et la situation alarmante, c’est pourquoi il est de notre responsabilité à nous tous, d’assurer la défense et la promotion des droits des jeunes filles dans tous les domaines notamment, leurs droits », exhorte Oumou Khaïry Diallo
S’exprimant au nom du ministère des femmes, Ramatoulaye Camara, a promis l’implication des nouveaux dirigeants dans cette lutte afin de mettre fin aux obstacles qui freinent l’épanouissement des jeunes filles.
« Je pus vous garantir. Au nom des nouvelles autorités qu’une attention soutenue et un appui conséquent seront consacrés pour juguler à jamais les nombreuses contraintes qui minent la participation effective des femmes au programme et projet de développement dédiés aux forces vives de ce pays dans les tous secteurs », a-t-elle promis
A rappeler que cette cérémonie a pris fin par la présentation de la nouvelle direction exécutive du CJLG et l’organisation d’un panel sur la diffusion des vidéos sextape sur les réseaux sociaux.
Mama Adama Sylla