En prélude à la célébration de la journée internationale de la presse, la structure Wassolon Agency Communication (WAC) multiplie ses actions en vue d’aider à ce qu’elle ne passe pas sous silence. Après la formation de 50 journalistes hier mardi 1er mai, ce mercredi, 2 mai, c’était une journée d’échanges et de partages d’expériences avec des « journalistes modèles » et des étudiants en journalisme et communication des différentes universités de la capitale Conakry.
C’est la salle Malick Condé de Koffi Annan qui a servi de cadre à cette rencontre.
Le président de cette structure, Aboubacar Diallo, a dit toute l’importance pour les futures journalistes de venir souvent à ces genres de rencontres où selon lui, ils ont la chance de s’abreuver à la mosaïque d’expériences accumulées par leurs aînés que nous avons appelés comme « journalistes modèles » ou « journalistes inspirants » par leur parcours et leur savoir-faire.
« Cette journée d’échanges a pour objectif de non seulement magnifier et célébrer le métier de journaliste, mais aussi discuter du contexte de la déontologie, de la garantie institutionnelle des conditions d’exercice de ce noble métier dans notre pays, la Guinée. Mais aussi, d’une part de contribuer à qualifier et rendre plus professionnel le personnel médiatique du pays et de l’autre, de contribuer à préparer au mieux les futures générations de journalistes de notre pays », a-t-il fait savoir.Parmi ces dix modèles de journalistes qui ont partagé leurs expériences, tous en racontent les difficultés qu’ils ont rencontrées dans l’exercice de leur métier. Mais ils ont encouragé les jeunes étudiants à se battre à leur tour afin de devenir de meilleurs journalistes.
Le chroniqueur scientifique, Aboubacar Camara est l’un d’eux.
« Ce que cette structure est en train de faire est une première, pour penser à faire la promotion de ce qu’on appelle les oiseaux rares, surtout nous qui sommes dans le métier, il y a plus d’un demi-siècle. Il faut une fouille archéologique pour nous sortir de la terre. C’est pourquoi nous félicitons cette ONG pour son travail », a-t-il dit.Selon lui, chaque média à son rôle à jouer. La radio a sa partition, ainsi que la télévision et les technologies de l’information.
Nyankoye Koivogui, étudiant en licence 2 journalisme et communication à l’ISIC (Institut Supérieur de l’Information et de la Communication) de Kountia dit avoir appris beaucoup de choses au terme de ces échanges avec les aînés.
«À travers cette journée d’échanges, j’ai appris beaucoup de choses, parce que j’ai su que pour pratiquer ce métier, il faut l’amour, le courage, le dévouement. Je compte m’investir dans ce métier pour que, je sois un journaliste célèbre dans le futur », nous a confié ce participant.Pour la soirée des médias prévue pour ce jeudi, 3 à l’hôtel Noom, la structure Wassolon Agency communication promet de décerner des prix à des journalistes qui se sont démarqués par leur professionnalisme.
Marly Sall et Aissata Barry