Le 3 décembre de chaque année, l’humanité célèbre la journée internationale des personnes handicapées.
C’est une initiative de l’ONU qui vise à promouvoir les droits de cette catégorie de personnes démunies.
A cette occasion un de nos reporters s’est rendu à la cité solidarité de Taouyah pour s’enquérir des conditions de vie des handicapés, de ce centre d’assistance sociale.
“L’année dernière notre centre de formation en couture a été équipée à l’occasion de cette journée, mais cette année ce n’est pas le cas. Nous avons ressenti l’impact de la pandémie, c’est la misère… Cette maladie nous a créé beaucoup de problèmes”, a déploré d’entrée de jeu, le responsable de la section formation dudit centre.
De nos jours, c’est seulement 49 pièces qui sont disponibles à la cité de solidarité, pour 116 familles, avec un effectif de 729 personnes.
“Le gouvernement et les personnes de bonne volonté ont beaucoup fait, mais les difficultés ne finissent pas. Malgré tout cela, il existe des traces de la pauvreté, parce que, ce sont des personnes handicapées qui sont ici. Faute de moyens, ils sont obligés d’aller quémander. Donc, je porte à la connaissance de tout le monde, qu’il existe une cité dénommée solidarité où vivent des handicapés, qui sont vraiment dans le besoin”, a expliqué Falaye Camara au micro de mosaiqueguinee.com.
Mamadou Saliou Barry un des pensionnaires de cette cité, est aujourd’hui président de l’association guinéenne pour le bien-être des personnes handicapées, en détresse.
Ce père de famille qui a vécu près de 20 ans dans ce centre se montre reconnaissant envers l’État et les bonnes volontés, mais sollicite un autre appui, en vue de rendre autonome, cette couche vulnérable.
“Je suis dans ce centre depuis 2002. C’est ici j’ai suivi assez de formations pour subvenir à mes besoins. Les conditions de vie des handicapés sont difficiles donc, si l’Etat pouvait multiplier les moyens pour nous assister à nouveau, ça allait nous soulager. Nous avons des projets dans le domaine de la saponification par exemple, mais nous manquons de moyens. Il y a plusieurs d’entre nous qui ont appris des métiers et qui pourraient travailler en toute tranquillité, en vue de subvenir à leurs besoins. Nous avons des enfants qui doivent étudier, parce que nous ne voulons pas qu’ils soient mendiants. Nous estimons que s’ils reçoivent un soutien, ils ne seront pas comme leurs parents”, a-t-il estimé.
Hadja Kadé Barry