Placée sous le signe “pour un monde plus juste et en meilleure santé “, la journée mondiale de la santé est célébrée cette année, dans un contexte de crise sanitaire sans précédent.
La pandémie de coronavirus qui sévit sur l’ensemble du globe a mis presque toutes les activités en arrêt.
La Guinée elle, se trouve d’ailleurs confrontée à une double crise sanitaire. Outre la pandémie de coronavirus, une résurgence de l’épidémie d’Ebola est notifiée dans le pays.
Pour le représentant de l’OMS en Guinée, l’apparition du coronavirus a démontré la défectuosité des systèmes de santé, des différents États.
” La journée mondiale de la santé 2021 célébrée ce 07 avril a une grande signification en particulier, du fait que la pandémie a révélé la vulnérabilité non seulement des populations, mais aussi des systèmes de santé et même des systèmes de gouvernance à l’échelle mondiale. Les malades se comptent en centaines de millions. Les morts en millions, les économies sont très affectées et l’impact social est également très grand, dans tous les pays y compris en Afrique. La Guinée ne fait pas exception, même si des mesures ont permis de réduire cet impact. C’est important donc que les innovations qui sont mises en place comme les vaccins, mais aussi l’engagement de tous les acteurs de la vie sociale, politique et économique s’impliquent pour arriver à diminuer l’impact de ces pandémies-là “, a déclaré Georges Alfred Ki-Zerbo à cette occasion dans l’émission Mirador sur FIM FM, avant de rappeler les efforts consentis par le gouvernement guinéen et ses partenaires, dans la lutte contre Ebola.
” Vous l’avez dit en Guinée depuis la mi-février, Ebola a resurgi dans la région forestière. Et, là aussi très rapidement tous les acteurs se sont mis ensemble sous le leadership du ministère de la santé, de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire et du gouvernement, pour apporter des solutions en termes de vaccins, de médicaments, de matériels de protection, mais aussi surtout l’engagement communautaire “, a-t-il indiqué.
Hadja Kadé Barry
