Depuis une vingtaine d’années, l’humanité célèbre la journée mondiale de la tolérance, chaque 16 novembre.
Une initiative de l’UNESCO qui a pour but de promouvoir l’acceptation mutuelle, en vue d’instaurer la paix, dans les Etats.
« Sur le plan religieux, on appelle ça la bonne cohabitation, et cette bonne cohabitation est un acte recommandé par l’islam », a affirmé El hadj Mansour Fadiga Imam de la mosquée centrale de Nongo, contacté par notre rédaction à cet effet.
Ce chef religieux ajoute d’ailleurs, que la tolérance est une recommandation divine.
« Dans le saint Coran, Dieu nous a dit de ne jamais cesser de faire du bien, à tous ceux qui n’ont pas combattu l’islam. C’est dans le même cadre, que l’islam a exhorté les fidèles musulmans à toujours faire du bien, même à son ennemi qu’il soit musulman ou pas. Tout ça rentre dans le cadre de la tolérance », a-t-il rappelé, au micro de mosaiqueguinee.com.
Selon ce prédicateur, la tolérance est un élément clé, dans le cadre du maintien de la paix.
C’est pourquoi, il invite les guinéens à faire recours aux pratiques ancestrales.
« La parenté à plaisanterie fait partie de la tolérance. Elle a d’ailleurs réglé beaucoup de conflits entre les guinéens, sans qu’on ne parte à la justice. J’invite les guinéens à revenir sur la bonne tradition. De là-bas, on vient à la préservation de la paix, qui est un devoir de tous », a-t-il estimé.
Hadja Kadé Barry