Au terme d’une longue formation théorique et pratique, en différents corps de métier, 1.642 candidats dont 845 filles ont débuté leur examen de fin de cycle ce lundi, 18 juin 2018.
Tôt ce matin, au CFP de Hochiminh, le gouverneur de la région administrative de Kankan, Mohamed Gharé, a donné le ton en ouvrant la première enveloppe d’épreuve de Français devant un parterre de candidats assis un par table-banc. Puis, il a effectué une visite guidée auprès des candidats en épreuves pratiques dans les ateliers de menuiserie, de maçonnerie, de plomberie et d’électricité dudit centre.
«Aujourd’hui, en Haute-Guinée, nous avons un constat douloureux. Tous les enfants ont besoin d’avoir de l’argent et tout de suite et pour ça, ils pensent qu’il faut aller dans les mines d’or. C’est une erreur, même une faute», a déploré le gouverneur faisant allusion à la rareté d’une main d’œuvre qualifiée au sein de la couche juvénile aussi bien en Haute-Guinée qu’en Moyenne-Guinée.
«Heureusement qu’ils commencent à se rendre compte du retard qu’ils accusent, cela grâce au président de la République, Pr Alpha Condé, qui accorde une certaine primauté à l’Enseignement Technique et Professionnel dans notre pays», a souligné le Général de Brigade.
Ces dernières années, les écoles techniques et professionnelles suscitent un engouement sans précédent chez les jeunes vivant dans la région de Kankan.
Cependant, malgré les efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires pour le sortir de sa léthargie, le secteur se heurte encore à des difficultés majeures liées au manque d’équipements didactiques adéquats, au vieillissement de son personnel enseignant et au manque de moyens de transport pour les encadreurs locaux.
Mamadi CISSE, correspondant régional, Mosaiquiguinee.com