Objectif, augmenter de façon résiliente les revenus des petits producteurs à un niveau supérieur à ceux générés avant l‘épidémie Ebola. Ces acteurs du monde paysan sont venus de dix villages des communes rurales de Gbérédou–Baranama dans Kankan et de Baro dans Kouroussa.
Dans un style brainstorming, ils ont fait l‘autopsie du secteur agricole guinéen miné par de nombreux disfonctionnements dont entre autres, le vieillissement très poussé des techniciens de l‘Etat, le retard des intrants (engrais et herbicide) dans les zones de production et souvent avec de faibles qualités.
Ils ont en outre émis le souhait de voir l’Etat se désengager progressivement de la gestion de toute la chaine d’approvisionnement en intrants et petits outillages agricoles tout en jouant son rôle régalien de régulateur. Que tous les circuits de gestion soient désormais assurés par des fournisseurs agrées.
Aux structures de micro finance, d’être plus flexibles à la demande des producteurs et artisans locaux et en fin une synergie d’action entre structures faitières, producteurs et artisans, histoire d’être plus visibles des partenaires.
« Ces nouvelles orientations visent à promouvoir l’autonomie du secteur et maximiser la productivité agricole dans tout le pays», déclare en substance l’un des agents au compte de l’ONG Concern Universal auteur du projet REMISSA (Relance des intrants et Services dans le Secteur Agricole en Guinée).
Mamadi CISSE, correspondant de Mosaiqueguinee à Kankan