Considéré comme le plus ancien des produits céréaliers d’Afrique de l’Ouest, le fonio occupe le cinquième rang des cultures vivrières en Guinée.
Faute de débouchés, ses récoltes sont déversées dans les pays voisins comme le Mali, le Sénégal ou la Côte-d’Ivoire d’où elles sont traitées et exportées sous d’autres labels, sur le marché mondial.
Depuis lundi 04 février, producteurs et agents techniques agricoles de l’Etat, tentent d’accorder leurs violons, en vue de relever les nombreux défis qui assaillent la chaine de la filière Fonio dans la région.
Techniques culturales, de transformation et le calendrier agricole, sont entre autres sujets abordés au cours de cette rencontre.
« Cet atelier est la suite logique d’une série d’activités qui visent à contribuer au relèvement de la sécurité alimentaire en Guinée à travers la promotion des groupements des producteurs Fonio à la base, les transformateurs et les commerçants, qui sont les trois acteurs bénéficiaires mais sous l’accompagnement des agents des services techniques déconcentrés », a déclaré Malick Soumah, assistant au coordinateur du projet Fonio en synergie avec les ONG OSIWA, CENAFOD et l’université Mahatma Gandhi.
L’une des étapes majeures franchies, c’est la mise en place des coopératives régionales et attendue très prochainement, l’installation de la fédération nationale des acteurs de la filière Fonio.
En deux jours d’affilée, les participants venus de Kankan, Siguiri, Mandiana, Kérouané et de Kouroussa, devraient plancher sur les forces et faiblesses, les menaces et perspectives de la filière Fonio, histoire de la relancer sur une nouvelle base.
Une rencontre similaire s’est tenue à Nzérékoré. Prochaine étape, la ville de Labé.
Mamadi CISSE/ correspondant régional /mosaiqueguinee.com