De l’avis du leader du parti UGDD, le seul dialogue qui vaut d’être évoqué en Guinée doit avoir pour ordre du jour: “les conditions de départ du pouvoir d’Alpha Condé”.
L’opposant, membre de l’ANAD, l’alliance qui a soutenu la candidature de Cellou Dalein Diallo à la dernière présidentielle guinéenne, s’obstine dans son idée : le candidat de l’UFDG est le vainqueur du scrutin du 18 octobre 2020. En conséquence, d’après Bogoss, tous ceux-là qui appellent à un dialogue au nom de la paix ne sont que des démagogues.
“Nous avons été clairs depuis le début. Quand ce combat a commencé, nous savons qu’il y a un seul combat, c’est le combat contre le troisième mandat, nous avons appelé le ciel et la terre, Alpha ne nous a pas entendu…Nous avons demandé pour que les élections soient transparentes, le résultat soit transparent un dialogue, Alpha ne nous a pas écouté. Dès que nous avons senti que les résultats qui sont sortis des urnes sont en train d’être changés, nous avons crié haut les mains pour appeler la communauté internationale pour qu’on s’asseye avant que la CENI et la Cour constitutionnelle ne se prononce, nous avons demandé immédiatement le dialogue…Ce dialogue là, nous sommes les premiers demandeurs, qu’on s’asseye et qu’on discute les conditions du départ d’Alpha Condé, c’est ce qui reste à faire…C’est ce qu’il faut pour la paix, parce que c’est ce que les guinéens veulent… Tout ça là, c’est de la démagogie, arrêtons d’être démagogue”, a-t-il martelé chez nos confrères de Djoma Mediaş.
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