Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme dénoncent les kidnappings érigés en mode opératoires des OPJ et les déportations des personnes interpellées dans des camps militaires.
L’ancien bâtonnier, Me Mohamed Traoré a, pour sa part tenu, à attirer l’attention de l’institution constitutionnelle guinéenne en charge de promouvoir et de protéger les droits humains en Guinée.
« Au moment où le camp militaire de Soronkoni est mis en cause pour son implication dans des sévices exercés sur des citoyens, l’INIDH est l’institution la mieux placée pour tirer cette situation au clair. En effet, c’est une institution constitutionnelle. Là où l’accès au camp est susceptible d’être refusé aux ONG de défense des droits de l’homme, toutes les portes peuvent lui être couvertes. Mais hélas, elle dira qu’elle ne se base pas sur des rumeurs pour agir. Or, au cas où ces allégations d’exactions ne seraient pas avérées, c’est serait l’occasion justement pour cette institution de situer l’opinion nationale et internationale », a-t-il noté sur sa page Facebook.
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