À l’image d’autres préfectures de la Guinée, les enseignants contractuels de Kindia ont battu le pavé ce lundi 18 septembre pour exprimer leur ras-le-bol contre le paiement de 9 mois d’arriérés de salaires et 12 mois de primes d’incitation.
Munis des pancartes sur lesquels on pouvait lire : « À bas le concours. Vive l’intégration des enseignants contractuels sans concours, sans conditions », ces enseignants contractuels ont investi très tôt ce lundi les rues de la commune urbaine de Kindia.
Balamine Tolno coordinateur régional des enseignants contractuels de Kindia ne mâche pas ses mots.
« Nous sommes sortis ce matin pour exprimer notre désaccord contre l’Etat qui veut nous envoyer à l’abattoir. Nous avons fait 9 mois de cours sans salaires et aujourd’hui on veut nous soumettre à un concours pendant ce temps ils n’ont pas encore payé nos arriérés donc ce matin nous sommes là pour réclamer nos droits et nous rappelons à l’État que tant qu’il n’y a pas de salaire, il n’y aura pas d’ouverture des classes et nous avons signé un contrat d’un an, donc c’est 12 mois ; la prime c’est 1 million GNF et 12 mois de prime d’incitation donc l’Etat doit payer chaque enseignant contractuel qui se trouve au village 24 millions 400.000fg ceux qui sont dans les préfectures 17 millions 200.000fg. Ceux qui sont dans les régions 16 millions 200.000fg. Mais ils veulent nous soumettre à un concours qu’ils payent d’abord ces arriérés après cela le concours (…) », a-t-il expliqué.
Ce responsable syndical a lancé un appel au président de la transition Colonel Mamadi Doumbouya afin de trouver une solution à leur problème.
Siba Toupouvogui correspondant régional de Mosaiqueguinee.com à Kindia