C’est le triste bilan d’un vent violent qui a soufflé sur la préfecture de Kindia dans la nuit du 12 au 13 mai 2022.
Il a causé d’énorme dégâts sur son passage a-t-on constaté. Au lendemain de ce vent violent le constat est alarmant sur le terrain.
Les dégâts sur le plan matériel sont considérables. Il n’y a pas eu de perte en vie humaine. Mais dans le centre-ville, beaucoup de maisons ont été décoiffées, des arbres déracinés.
Dans le district de Nerebily, un district relevant de la commune urbaine, plus de 39 maisons sont décoiffées. Face à l’ampleur des dégâts le président du district Ibrahima Sory Camara sollicite l’aide de l’Etat.
« C’est un vent violent qui a secoué notre village. C’est dans la nuit, mais franchement les dégâts sont énormes, chez nous à Nerebily centre il y a 39 maisons qui ont été décoiffées, au total 50 maisons si on ajoute les autres secteurs. Nous demandons l’aide de l’Etat et on se remet à la volonté divine parce que ce qui est arrivé ce n’est la faute à personne mais c’est DIEU. Ça ne sera pas facile. L’aide de l’État est sollicité », a-t-il indiqué.
Plus loin, dans une plantation de bananeraie à Djibia dans le district de Dantoumaya, sous-préfecture de Samaya, 5 hectares avec plus de 10.000 bananeraie, presque la moitié a été endommagé selon Moussokoro Condé.
La valeur monétaire des dégâts peut être estimée à plus de 700 millions de francs guinéens. La victime lance un SOS à l’endroit des personnes de bonnes volontés mais surtout à l’Etat
« Ce vent nous a causé d’énorme dégâts comme vous pouvez le voir, les pertes peuvent être estimées à 700 millions de francs guinéens. J’ai beaucoup investi cette année dans ce champs malheureusement en une nuit j’ai presque tout perdu. Actuellement les instants agricoles comme l’engrais coûtent chers, d’ailleurs c’est difficile d’en trouver. L’engrais était subventionné à 35 000 GNF aujourd’hui c’est 700 000 GNF difficile encore d’en trouver. Je demande à l’État de nous aider, les personnes de bonne volonté aussi. Sinon ça sera difficile et j’ai plus de 50 ouvriers qui sont à ma charge. Des pères de familles qui trouvent leur quotidien ici. On est vraiment dans la tristesse », a-t-elle expliqué sous le choc.
Du coté des autorités on s’active sur le terrain pour faire un bilan exhaustif des dégâts causés par ce vent violent.
Pour l’heure, la ville toute entière est plongée dans le noir car les poteaux électriques ont été aussi endommagés.
Siba Toupouvogui correspondant régional de mosaiqueguinee.com à Kindia