Un cheque de 70 mille dollars pour venir en aide à des victimes d’Ebola dans cinq préfectures de la Guinée, a été officiellement remis par la commission de la CEDEAO au gouvernement guinéen à travers la ministre en charge de l’Enfance. La cérémonie qui a servi de cadre à cette remise a eu lieu vendredi dans la salle du département en charge de la Coopération.
Les bénéficiaires sont 1500 enfants orphelins et 500 veuves et autres Guéris d’Ebola. Forécariah, Macenta, Dubréka, Guékédou N’Nzérékoré et Lola.
« Je suis venue en Guinée pour exprimer encore une fois, la solidarité de la CEDEAO au programme post-Ebola. Vous savez qu’au delà des questions sanitaires, des questions d’infrastructures, des questions économiques, il y a les questions sociales qui occupent une place importante. C’est-à-dire, toutes ces personnes qui ont été atteintes et souvent leurs progénitures qui sont aujourd’hui des orphelins et des orphelines mais aussi les survivants qui sont dans des difficultés sociales qui nécessitent à toute épreuve notre appui et notre assistance », a déclaré Dr Fatimata Dia SOW, Commissaire Affaires Sociales et Genre de la CEDEAO, qui a remis ledit cheque à Madame Sanaba Kaba, au nom de son Organisation.
Pour sa part, Madame Sanaba Kaba, Ministre guinéenne en charge de l’Enfance et de l’Action Sociale, cette marque de soutien de la part de la CEDEAO est une suite logique de l’apport que la CEDEAO ne cesse d’apporter à la Guinée même lorsque le virus Ebola sévissait et faisait des morts dans le pays.
« Le Département est bénéficiaire mais nous allons passer par des organisations de la société civile pour la mise en œuvre de la remise de ces fonds aux bénéficiaires », a déclaré à la presse, Madame Sanaba Kaba.
Elle a tenu à rassurer que les activités sur le terrain ont déjà démarré et les identifications sont faites. Les bénéficiaires, rassure-t-elle, rentreront en possession de leur du pour encourager dit-elle, les donateurs et interpeller d’autres donateurs encore parce qu’il y a des milliers d’orphelins qui sont dans les nécessités.
Thierno Amadou M’Bonet Camara