L’humanité célèbre ce mercredi 1er décembre 2021, la journée internationale de lutte contre le VIH Sida.
« Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au Sida. Mettre fin aux pandémies », est le thème retenu cette année pour la célébration de cette journée internationale de la lutte contre le VIH Sida.
Selon les autorités régionales de la santé de Labé, à date 1 723 séropositifs dont 1 219 femmes et 60 enfants sont pris en charge à l’hôpital régional.
« Malgré l’existence d’autres pandémies, le VIH Sida c’est une réalité, il existe parce que même dans notre hôpital, depuis 2006 on est en train de prendre en charge beaucoup de cas. Nous avons déjà dépassé les 4 149 personnes qui ont été recensées au niveau de l’hôpital régional. Malheureusement, parmi ces 4 149 personnes il y en a qui sont décédées, il y en a qui sont perdues de vue. Il ne reste que 1 723 personnes. Et parmi 1 723 personnes séropositives, 1 219 sont des femmes et 60 sont des enfants. Et nous avons comparé 2020 et 2021, nous avons trouvé que la maladie toujours, elle est stationnaire. Elle n’a pas diminué, parce que si en 2021 on a eu 218 nouveaux cas au niveau de l’hôpital régional de Labé, en 2020 c’est 213. En moyenne, dans chaque hôpital préfectoral, notamment Tougué, Mali, Lélouma et Koubia, nous avons au moins 40 personnes malades qui sont prises en charge. Mais ce qui rend un peu difficile la comparaison c’est du fait que les gens « les malades » de Lélouma, Mali, Tougué ou de Koubia préfèrent venir à Labé pour ne pas être stigmatisés et il y a même à Labé qui préfèrent aller à Conakry pour ne pas qu’on les rencontre au niveau de l’hôpital en train de prendre leur ARV. Et c’est ce qui fait que nous n’avons pas de chiffres exacts par préfecture. Ceux qui sont à Labé ici, viennent de toutes les préfectures. Le sida existe depuis très longtemps et tout le monde a entendu parler des moyens de prévention, c’est notamment la fidélité dans les couples, c’est l’abstinence pour les jeunes, c’est les préservatifs pour ceux qui ne sont pas dans les deux premiers bateaux », a dit le DRS, Docteur Mamadou Oudy Bah.
Aissatou Zawiya Diallo, correspondante régionale de Mosaiqueguinee.com