Le service de contrôle qualité et normes de Labé a procédé à l’incinération de plus de 30 tonnes de produits périmés saisis dans la commune urbaine de Labé de mars 2022 à ce jour ce mardi 4 avril 2023 à Thialakoun.
Cette cérémonie d’incinération a mobilisé dans la matinée de ce mardi, l’inspecteur régional du commerce, le directeur préfectoral du commerce, de l’industrie et des PME, du représentant du préfet, la cheffe cellule contrôle de qualité et normes ainsi que les hommes de médias.
Interrogée la cheffe cellule contrôle de qualité et normes n’a pas caché sa satisfaction suite à l’incinération de ces produits prohibés, avant de lancer un appel aux commerçants.
« Je peux dire que je suis très fière pour avoir récupéré tout ça avec mes agents. Je remercie mes inspecteurs qui ont pu ramasser ça avec les gens au marché. Je demande humblement aux commerçants vraiment de coopérer avec nous pour qu’on sauve la population », demande Hadja Adama Dian Diallo, cheffe cellule contrôle de qualité et normes.
Le directeur préfectoral du commerce, de l’industrie et des PME a pour sa part, évoqué la nature et la quantité des produits incinérés.
« Effectivement il s’agit de 1 225 cartons de produits cosmétiques, de 28 552 de produits alimentaires, 758 cartons de produits de désinfectants soit l’équivalent de 35 tonnes. C’est vraiment un sentiment de joie que nous soyons là aujourd’hui pour dire aussi que nous sommes là pour les populations de Labé et il faut débarrasser le marché des produits impropres à la consommation. C’est sa notre objectif, c’est pour cela nous sommes là aujourd’hui. Comme vous le constatez, chaque jour nos éléments sont sur le terrain et ils sont là et coopérer avec les administrateurs des marchés et les commerçants. Franchement, à chaque fois nous ne tardons pas à les sensibiliser parce que nous sommes là pour le bien-être de la population. Un dernier message c’est vraiment à l’endroit des autorités, que ça soit les autorités préfectorales ou nos chefs hiérarchiques, franchement nos éléments travaillent dans des conditions très alarmantes, parce que vous n’êtes pas sans savoir qu’ils travaillent avec des moyens rudimentaires. Nous n’avons ni engin roulant ni rien. Ils font toutes ces prestations à leur propre frais », Ibrahima Sory Cissé.
Aissatou Zawiya Diallo, correspondante régionale de mosaiqueguinee.com