Après avoir identifié 49 personnes contacts de la patiente confirmée positive à la maladie à virus Ebola en côte d’Ivoire la semaine dernière, les autorités sanitaires de Labé, ont procédé au lancement de la vaccination de ceux-ci. Le personnel soignant est aussi concerné par cette opération.
Cette cérémonie a mobilisé les autorités administratives et sanitaires à tous les niveaux au centre de santé de Yérandè, un secteur relevant du quartier Safatou 1 dans la commune urbaine de Labé.
Selon le DRS, au total 20 personnes dont 6 contacts directs ont été vaccinées. Et c’est le préfet, Elhadj Safioulaye Bah qui a été la première personne à être vaccinée.
« Nous avons identifié 49 contacts. Hier, une équipe est arrivée vers 15 heures, ils ont mobilisé les contacts directs. Et on a vacciné 6 personnes contactes plus les autorités ça fait 20 personnes. C’est hier à 16 heures et quelques que nous avons commencé la vaccination pour rassurer la population. Pour dire que le vaccin est inoffensif et c’est le préfet de Labé qui a été le premier à être vacciné, suivi des autorités, le chauffeur, le convoyeur, la sœur de la dame était avec nous, sa maman aussi. C’est ceux-là, qu’on a vacciné en première position maintenant, le voisinage va suivre. Comme, ils sont de Yérandè, nous avons jugé utile d’aller comme il y a un poste de santé là-bas. Le voisinage n’est pas loin, c’est là-bas qu’on a pris comme site de vaccination. D’abord, c’est les contacts qui sont en priorité, c’est ce qui est urgent et les agents de santé ensuite le reste de la population si nécessaire. Ce n’est pas une vaccination de masse c’est une vaccination d’urgence », souligne Docteur Oudy Bah.
Poursuivant, le DRS de Labé soutient qu’il y a eu plus de 12 jours, aucun des contacts n’a développé de signes.
« Depuis plus de 12 jours, aucun des contacts n’a développé un signe. C’est pour cela, on est en train de s’interroger sur la véracité de ce cas parce que la façon dont on a connu Ebola dans les temps, ce n’est pas comme ça que ça se développer. Avant les contacts directs étaient toujours malades. Dans notre jargon, il y a ce qu’on appelle des faux positifs et des faux négatifs. Est-ce que ce n’est pas un faux positif. Si au bout de 21 jours, aucun contact ne développe la maladie y compris le convoyeur qui est resté avec elle jusqu’au niveau de l’hôpital, où la dame a été reçue. Peut-être on va revoir encore quelle forme d’Ebola la dame est atteinte », promet le DRS.
Il faut noter que les autorités sanitaires de Labé ont reçu 5 000 doses de vaccins contre la fièvre hémorragique à virus Ebola.
Aissatou Zawiya Diallo, correspondante régionale de Mosaiqueguinee.com