Les cas de viol de filles et femmes deviennent de plus en plus récurrents dans la région de Labé.
Alors que les citoyens de Labé n’ont pas encore avalé la pilule suite au viol suivi de meurtre d’une fillette de 3 ans en fin de semaine dernière à Dianyabhé, c’est une autre âgée de 8 ans qui a failli être violée par un jeune homme, dans l’après-midi de ce dimanche 28 novembre 2021, au quartier Mairie.
Selon les explications de la mère de la victime, le mis en cause dans cette affaire a été mis aux arrêts et conduit au commissariat central de police de Labé.
« J’étais chez ma petite sœur. C’est là-bas que ma fille et son amie m’ont trouvé alors qu’elle pleurait. Son amie nous a dit qu’un jeune l’a demandé d’enlever son dessous. C’est suite à cela que nous sommes allés avec elles. Une fois chez nous j’ai regardé mais il était déjà parti. J’ai voulu laisser tomber, mais je me suis finalement décidée de le dire à mes voisins. Lorsque je leur ai expliqué, ils m’ont dit de patienter, ils vont tout faire pour l’appréhender. Quelques temps après mon beau-frère nous a appelé moi et les filles. Une fois qu’elles l’ont vu, elles l’ont automatiquement reconnu en l’indexant. Mon beau-frère l’a aussitôt arrêté pour le conduire à la police. J’ai demandé à ma fille s’il ne l’a pas touché, elle m’a répondu que non mais mon mari a dit de l’amener à l’hôpital pour se rassurer. Au moment des faits, elle était avec son amie. Selon leur dire, il lui a dit de venir avec lui aux toilettes et il l’a forcé pour l’amener avec lui. Sa petite sœur Kadiatou a demandé à son amie « amie de la victime ndlr » où se trouve sa grande sœur, l’autre a répondu qu’elle est aux toilettes avec un jeune homme. C’est ainsi que ma fille Kadiatou est allée les trouver au WC. Une fois partie, le jeune homme aurait pris peur que Kadiatou aille informer aux autres, il a laissé ma fille et il s’est éclipsé. Nous sollicitons de l’aide auprès des autorités pour que cela arrête. Si maintenant tu ne peux plus laisser ta fille et sortir, c’est inquiétant. Nous, qui avons des filles nous ne savons plus à quel saint se vouer », déplore Fatoumata Barry, la mère de la victime.
Aissatou Zawiya Diallo, correspondante régionale de Mosaiqueguinee.com