Les conducteurs des taxis tricycles ont battue le pavé ce jeudi 07 janvier à Lambanyi. Ils ont protesté contre les tracasseries policières.
“Nous nous sentons gênésparce que dans la circulation c’est comme si nous sommes devenus un instrument de monnaie pour eux, donc c’est ce que nous voulons signaler. Quand on nous arrête, on paie 110.000 fg à la fourrière et avec ça ils nous donnent rien comme reçu et il y a des moments quand on insiste pour cela ils augmentent l’amende etlà on te coupe un reçu de 210.000fg parce quetu as insisté pour défendre ton droit»,a dénoncé Jean Zogbela, conducteur.
Poursuivant, il invite l’État guinéen à accompagner les conducteurs de mototaxis.
« J’invite les autorités à comprendre que nous tricyclistes la plupart d’entre nous sont des étudiants et d’autres des aventuriers qui cherchent aussi à s’en sortir et en tant que chauffeur de tricycles si nous parvenons à épargner 30 ou 50.000fg par jour nous pourrons aussi réaliser comme KPC. Donc l’appel que j’adresse aux autorités guinéennes, c’est qu’ils nous laissent travailler comme il faut parce que je dis souvent que ce ne sont pas les policiers que j’accuse mais plutôt l’État qui refuse de bien faire son devoir, parce que quand le policier est bien payer il ne va pas s’en prendre à ceux qui sont dehors. J’invite aussi les autorités bien former ces policiers parce qu’aujourd’hui nous nous rendons compte que la plupart des policiers sont illettrés excusez du terme. Mais certains ne savent même pas ce qu’ils doivent faire et ce qu’ils ne doivent pas faire, donc cela complique la situation dans la circulation»,a-t-il plaidé.
Al Hassan Djigué