En cette 11ème année de commémoration des massacres du 28 septembre 2009, au stade de Conakry, Bah Oury, le président du parti UDRG, a une nouvelle fois haussé le ton face à ce dossier qui n’a jusque-là pas connue son épilogue malgré les promesses faites par le régime en place.
Bah Oury, estime d’ailleurs que ce massacre qui a coûté la vie à plus de 150 personnes, est instrumentalisé et y voit une trahison.
« A toutes les victimes de cette journée de barbaries et de férocités tuées,violées, suppliciées et humiliées, notre compassion, notre solidarité et notre reconnaissance. Les victimes sont encore triplement trahies.Le procès prévu pour rendre justice est toujours rejeté aux calendes grecques. Le devoir mémoriel est systématiquement ignoré par les responsables guinéens de tous bords. La tenue des élections pour un 3ème mandat marque aussi le recul démocratique et la dérive autocratique. En effet l’appel à manifester des Forces Vives Nationales le 28 septembre 2009 était lié à la volonté de confiscation du pouvoir par la junte militaire du CNDD. Ceux qui sont morts sont morts pour la démocratie et pour l’alternance politique en Guinée. Ce combat est toujours actuel»,a écrit l’opposant guinéen sur Twitter.
Al Hassan Djigué