Le collectif des victimes de Kaporo-rails, Kipé 2 et Dimèsse était face à la presse ce vendredi 17 janvier à la maison commune des journalistes pour apporter un démenti par rapport à la sortie du ministre de la ville et de l’Aménagement du territoire, Dr Ibrahima Kourouma.
A travers une présentation de documents et arrêtés ministériels, les victimes ont voulu prouver que les domaines récupérés par l’Etat les appartiennent.
Dans son allocution, le porte-parole du collectif des victimes, a indiqué que les propos d’Ibrahima Kourouma, ténue le 13 janvier lors de sa conférence-bilan ne sont que des contre-vérités et que son bilan ne se résume qu’à la destruction de leurs habitations.
«Le premier élément de mensonge du ministre, c’est quand il a dit qu’un communiqué avait été fait nous demandant nous victimes, avant la casse, d’aller vers le service de l’État, il n’y a jamais eu ce communiqué-là. Et nous le mettons au défi de montrercedocument et nous dire dans quel média il a été diffusé. Après cela, il a parlé du dossier que l’huissier a déposé, ça c’est à Kipé 2 et non à Kaporo-rails. Ce document là aussi, est plutôt une menace nous sommant de quitter les lieux en fin septembre 2018″,afait remarquer Mamadou Samba Sow
Parlant de la procédure judiciaire au niveau de la Cour de justice de la CEDEAO, Samaba Sow a souligné qu’ils n’ont pas été déboutés et que la prochaine audience est fixée au 24 mars prochain à Abuja (Nigéria).
Aïssata Barry