Depuis 10 ans, les Guinéens assistent des pourparlers entre les classes politiques dans le but d’établir la paix, de faire participer à la gestion politique l’opposition et la société civile afin de connaitre un développement basé sur le réel.
La primauté a été donnée au consensus en lieu et place des lois de la République car la constitution d’alors à été jugée insuffisante. Une nouvelle constitution est adoptée en tenant compte de tous les aspects politiques, sociaux et autres, qui a permis à l’assemblée nationale d’avoir 114 députés issus de 33 partis politiques ( mouvance et de l’opposition).
Et vu toutes les prérogatives de cette assemblée, quel dialogue cherche t-on avec ceux là qui se sont démarqués de cette démarche à la fois républicaine et démocratique ? Ou alors les parlementaires élus ne sont pas ceux qui devraient être ? Ils méritent respect et considération malgré la condition dans laquelle ils ont été élus.
10 années de dialogue, de manifestation, de ville morte, de boycott et d’élection, à un moment donné, le pays a aussi besoin de la politique du développement. Ses dialogues interminables ne profitent pas à la population mais, plutôt à ceux la qui sont autour de la table.
Peu importe le dialogue ou le monologue, les gens (populations) ne comprennent et ne saisissent que ce qui fait leur affaire.
Dans la tempête, le seul remède est la fermeté. Le calme revenu, la liberté peut s’exprimer par le dialogue.
Konate Mohamed
Sociologue