Pour familiariser les journalistes et autres bloggeurs aux concepts, à la nomenclature et aux missions du ministère des travaux publics, le département a organisé, ce mardi 24 septembre, un «atelier d’information sur les travaux publics». Il prendra fin demain mercredi 25 septembre.
D’entrée de jeu, le conseiller technique au ministère des TP, Lansana Koîvogui a expliqué les prérogatives de ce département ministériel et ses rapports avec ceux en charge des transports, de la ville et de l’Agriculture.
Le ministère des TP, a pour responsabilité la construction des routes nationales et des voiries urbaines.
Quant à la construction en grande partie des routes communautaires, celle-ci revient désormais au ministère de l’Agriculture. Ces routes sont appelées «routes de désenclavement agricole».
Il a fait comprendre aux hommes de médias que le recrutement des entreprises s’effectue par la direction nationale des marchés publics avant que le contrat ne soit signé par le ministre des travaux publics et contresigné par celui de l’économie et des finances.
Le suivi des travaux revient au ministère des TP, mais le contrôle revient aux missions de contrôle, qui relèvent de l’ACGP (administration et contrôle des grands projets), rattaché à la présidence, a-t-il expliqué.
Pour désormais faire face à des cas de phénomènes imprévus (comme l’effondrement d’un talus sur l’axe Coyah-Kindia) sur les routes guinéennes, le département que dirige Moustapha Naité vient de créer «un service d’intervention rapide».
Ce service sera opérationnel très bientôt, ont annoncé les cadres du département.
Le thème sur le cycle d’un projet routier, a été développé par Dr Amadou Guèye, le conseillé principal du ministre Moustapha Naité. Ce cycle comprend quatre phases dit-il.
Initiative (motivation) ; la conception ; la réalisation et l’exploitation.
Il a aussi été question au cours de son exposé, de la qualité des routes, qui ne dépend pas forcément de leur conception, a-t-il mis en avant.
Mamadou Sagnane