Devant la presse, ce lundi 21 janvier 2019, à l’occasion de la présentation du bilan de son département, le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, a levé toute équivoque en ce qui concerne la société de téléphonie, Sotelgui.
Selon lui, la Sotelgui n’existe plus. Elle a été dissoute et ses travailleurs réglés dans les conditions fixées par la loi.
« La Sotelgui n’existe plus. La société a été dissoute et une nouvelle a été créée qu’on appelle Guinéetélécoms. Le directeur général est celui de Guinéetélécoms et non Sotelgui. Tous les anciens travailleurs de Sotelgui ont été réglés, conformément, à la loi. Personne ne dira, aujourd’hui, qu’il est travailleur de Sotelgui. Chez nous, à ce jour, nous parlons plutôt de Guinéetélécoms. Une entité nouvelle aux statuts nouveaux, des réalités nouvelles et un contrat de lancement en tenant compte des réalités du moment », explique-t-il.
À en croire Moustapha Mamy, la Guinée n’est pas le seul pays en Afrique à ne pas avoir sa propre société de téléphonie.
Cependant, la Guinée est le pays qui a, en Afrique, les cours d’appels téléphoniques les plus bas.
« Nous avons les coûts les plus bas. Pas seulement dans l’espace CEDEAO, mais au niveau de toute l’Afrique. Je vous invite à comparer tous les prix africains », a-t-il affirmé avec insistance.
Pour la Sotelgui, désormais appelée Guinéetélécoms, l’Etat guinéen est actuellement en discussion avec des partenaires, affirme le ministre.
Toutefois, quand il trouvera le bon, il cédera une bonne partie des actions dont le ministre évalue à minima à 70%, afin de permettre à Guinéetélécoms, d’être compétitive.
Mohamednana Bangoura