Le premier ministre guinéen, poursuit son exploration des opportunités de mobilisation des investissements directs étrangers, à travers le monde, pour la réalisation de son programme de développement tel qu’il l’a défini dans son discours de politique générale devant les députés en début de 2018.
Après les pays du golfe, la Chine et la Russie, Ibrahima Kassory Fofana, se tourne vers l’Inde, l’autre économie émergente très dynamique.
Le fait qui n’est pas passé anodin lors de ce déplacement du patron du palais de la Colombe, est l’absence du ministre de l’économie et des finances, parmi la cohorte de ministres, d’opérateurs économiques et d’autres hauts cadres de l’administration, qui constituent la délégation accompagnant le chef du gouvernement guinéen.
De surcroît dans une mission où il est question d’économie et de financement de projets dont il est celui, sinon le seul, au finish qui engage l’Etat.
Les spéculations vont alors bon train et à juste raison.
On raconte dans les salons de grand décideurs, que celui qui tient le cordon de la bourse en Guinée, serait en train de vivre ses derniers moments dans ses fonctions.
D’autres affirment que le visage du futur occupant est connu. Il s’agit de Ansoumane Camara, le conseiller économique du PM, l’homme de Bercy ou l’homme MAMRI comme on l’appelle aussi souvent.
Avec insistance, ce nom, qui pour certains, symbolise « les réformes », mais pour les plus polémistes improbables, il est cité pour être le futur titulaire de ce poste.
L’un dans l’autre, on veut bien se payer la tête de l’actuel ministre des finances, qu’on qualifie d’indolent et d’introverti.
Le combat pour lui succéder serait déjà engagé par les prétendants au poste.
Mohamed Camara (collaborateur extérieur)