Le Premier Ministre guinéen s’essaye à convaincre l’opinion du contraire de ce que cette dernière a abondamment entendu cette semaine de la part des politiques et des acteurs de la société civile de plus en plus verts. C’est à propos de sa sortie chez lui, à Macenta, selon le concerné.
Mohamed Béavogui est accusé, du fait de la litote utilisée par une certaine opinion, d’incitation à la répression sanglante dont le pays est coutumier.
Sa pédagogie pour repréciser sous l’influence d’une menace à peine voilée de son patron au palais Mohamed 5, celui-ci reconnu primesautier, tombe toujours dans de sourdes oreilles.
« Même s’il faisait son mea culpa pour des propos qui n’en valent pas la peine, on fera fi de cela pour continuer à le massacrer dans les médias et les réseaux sociaux. Car la cible, c’est son patron. Il est juste une cible collatérale », a analysé un observateur de la vie politique guinéenne.
En réalité, les propos du locataire du palais de la Colombe, taciturne d’ordinaire, cette-fois, ont été décontextualisés. A lire le texte, avec moins de passion et d’excitation, on se résout à admettre que c’est moins comme annoncé.
En effet, on peut imaginer que c’est une guerre par procuration qui vise à faire plier le CNRD qui croit pouvoir se détourner des politiques pour mener à bien la transition. Erreur !
Pour revenir au cas du Premier des ministres guinéens, plutôt au Premier Ministre, il faut noter que dans un contexte aussi délétère qu’atrabilaire, tous ses discours et celui de son gouvernement, sont fact checkés et à juste raison, de manière à trouver la petite bête.
C’est ça la vérité et c’est du politiquement correct.
Mognouma