A l’initiative du CNRD, le processus de concertations enclenché avec les forces vives de la nation en vue d’une transition réussie s’est poursuivi, avec les magistrats, ce mardi, au palais du peuple de Conakry.
Au cours des discussions avec les nouvelles autorités du pays, les magistrats par la voie de leurs représentants, ont exprimé les différents problèmes qui assaillent la justice. Ils ont aussi exprimé leurs besoins mais aussi les difficultés qui font que les magistrats n’exercent pas très bien leur métier. C’est le cas du manque criard d’infrastructures judiciaires ainsi que le déficit de formation du personnel.
Approché à l’issue de ces échanges avec le colonel Mamady Doumbouya, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Kankan, a indiqué qu’ils ont également exprimé leurs préoccupations quant aux différentes interférences et ingérences de l’ancien régime dans les affaires judiciaires.
«Le CNRD pour sa part, s’est engagé qu’il n’y ait plus d’interférences. Le président du CNRD a demandé aux juges d’être justes et fermes à la fois. Ce qui interpelle la conscience des magistrats à très bien faire leur travail. Quand quelqu’un vous dit que vous êtes la boussole qui guide son travail, ça vous interpelle et ça vous envoie à une prise de conscience collective pour que désormais les maux qui ont été identifiés ne soient plus sur la table pour que la justice soit vraiment la boussole qui guide le travail de tout un chacun. Nous avons les moyens, il n’y a que la conscience qui manquait », a relevé Aly Touré.
Avant de conclure en ces termes : « la magistrature, c’est une conscience quand il y a la conscience que vous êtes magistrats, vous travaillez bien », fin de citation.
MohamedNana et Alhassane